Gymnastique Artistique Féminine
Si vous aimez virevolter et effectuer des acrobaties en musique, autour d’une barre en vous laissant porter par vos émotions sur une poutre de 10 cm de large… Alors la Gymnastique Féminine est faite pour vous !
La GAF se pratique sur 4 agrès : le saut, les barres asymétriques, la poutre et le sol. La complémentarité de ces 4 agrès en fait une discipline très complète.
Élégance et dynamisme
La gymnastique artistique féminine est une synthèse parfaite de la liberté de création individuelle de la technique sportive et de l’expression personnelle.
Des mouvements à couper le souffle: avec une précision rigoureuse“, la gymnaste virevolte en état d’apesanteur sur la surface du praticable.
Equilibre et stabilité sur la poutre, un des appareils les plus difficiles, qui exige une volonté constante et sans faille de progresser.
Réglage et coordination des mouvements par excellence, le tout combiné en harmonie avec une composition de mouvements créatifs.
Elle suit les diagonales en aller (et parfois retour).
Un enchaînement actuel comporte de trois à quatre diagonales (très rarement cinq). Jusqu’en 1950, les gymnastes réalisaient leur exercice sans musique à même le sol.
Le praticable est constitué d’un plancher de bois dynamique recouvert d’un tapis de mousse et d’une moquette.
Carré de 12m de côté
Durée du mouvement : de 1mn10 à 1mn30.
Dynamisme et acrobatie
Après une course d’élan de 25 m maximum sur une piste, et un mouvement d’impulsion sur un tremplin* (1er envol), cet exercice consiste à franchir l’agrès (la table de saut) en y posant les mains, puis en effectuant (éventuellement) des figures acrobatiques jusqu’à la réception (dans ce que l’on appelle le 2ème envol).
L’exercice au saut peut aussi contenir des éléments (généralement une rotation) effectués dans le 1er envol avant la pose des mains (comme le pétrique), voire avant l’impulsion sur le tremplin, en toute fin de course (comme une rondade par exemple dans le cas du Yourchenko).
En FSCF, la hauteur de la table de saut est réglable suivant les catégories : 1m pour les Poussines, 1.10m pour les Jeunesses, puis 1.25m pour les Aînées.
Le saut est l’agrès où le passage est le plus rapide. Tout se passe en une fraction de seconde. La gymnaste doit donc ressentir le mouvement à force de répétitions à l’entraînement, et les juges doivent avoir l’oeil !
Les figures classiques sont le saut par renversement (ou « lune »), éventuellement assorti d’une vrille ou d’un salto avant dans le 2ème envol. Le Tsukahara est un renvsersement par 1/2 vrille dans le 1er envol suivi d’un salto arrière dans le 2ème envol. Le Yurchenko, réservé aux gymnastes de haut niveau, s’effectue par une rondade en bout de course d’élan arrivée sur le tremplin, suivie d’un flip dans le 1er envol (pose des mains sur l’agrès) puis d’un salto dans le 2ème envol – vrillé ou non.
Hauteur : 1m25
Équilibre et élégance
La poutre est un agrès d’élégance, de souplesse et surtout, d’équilibre. Il est reconnu comme l’agres le plus difficile de la gymnastique féminine car le risque de chute y est très élevé.
La poutre fait 120 cm de haut, 5 metres de long et seulement 10 cm de large. Elle est recouverte de cuir ou de daim et les gymnastes doivent être pied nus.
A l’entraînement, pour l’apprentissage de nouvelles difficultés, les gymnastes peuvent s’exercer sur une « petite » poutre, qui sera placée à quelques centimètres du sol, une ligne sur le sol ou une poutre recouverte de moquette ou d’un tapis.
Les enchaînements à la poutre sont un mélange d’acrobatie, de danse et de saut. Ils doivent obligatoirement comporter une entrée et une sortie. Pendant son mouvement, la gymnaste doit utiliser toute la longueur de la poutre. Pendant l’enchaînement, l’entraineur n’a pas le droit d’aider la gymnaste.
Le mouvement à la poutre doit être d’une durée maximum d’une minute et 30 secondes. En cas de chute, la gymnaste a 10 secondes pour remonter sur la poutre.
Longueur : 5m
Largeur : 10cm
Hauteur : 1m20
Durée du mouvement : 1mn10 à 1mn30
Force et agilité
Très spectaculaire, c’est un cocktail de force, de précision, de concentration et de courage.
Les barres asymetriques sont 2 barres en bois placées à une hauteur différente et d’une armature en acier.
La barre inférieure est placée à 165 cm de haut et la barre supérieure à 245 cm de haut. Les 2 barres peuvent être ecartée jusqu’à un maximum de 180 cm en fonction de chaque gymnaste.
Le mouvement de balancement continue est essentiel dans un enchaînement aux barres asymétriques. Tout arrêt ou pause dans l’enchainement entraîne une sanction.
L’enchaînement doit inclure des mouvements de balancé, d’appui, de rotation et de suspension sur les 2 barres et dans les 2 directions. Une entrée et une sortie sont également obligatoires.
L’entraîneur ne doit en aucun cas aider la gymnaste pendant son mouvement, il peut seulement se placer près lors d’un lacher de barres pour ainsi amortir sa chute en cas de besoin.
Une chute entraine une déduction de 0.50 et la gymnaste a 30 secondes pour reprendre son mouvement.
A partir d’un certain niveau, les gymnastes utilisent de la magnésie pour rendre la barres moins glissante, la plupart utilisent également des maniques.
Les barres asymétriques sont généralement en bois avec armatures en fibre de verre ou d’acier.
Hauteur de la barre supérieure : 2m40
Hauteur de la barre inférieure : 1m60
L’écartement des barres est réglable selon la taille de la gymnaste.